temporality / temporalité

Vidéo: Temporalités, rythmes et auto-formation

Université François-Rabelais, Tours, France (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

Université François-Rabelais, Tours, France (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

Le 11 décembre 2017, j'ai été invité par mes collègues Hervé Breton, Sebastien Pesce et Noël Denoyel du Département des sciences de l'éducation et de la formation de l'Université de Tours, à présenter certaines de mes réflexions autour des rythmes de la formation dans le cadre du Séminaire transversal qu'ils organisent avec leurs étudiants de Master 2 (SIFA et IFAC) (ingénierie, formation d'adultes et accompagnement).

Au cours de cette présentation, je reprends quelques unes des thèses que j'avais eu l'occasion d'exposer à l'Université de Columbia, l'été passé (Second Annual Jack Mezirow Lecture). Je propose ainsi d'explorer la complexité des rapports entre temps, formation et autoformation à partir de quatre axes de questionnement: (1) Comment définir le temps en formation? (2) Comment envisager les rapports entre temps et formation? (3) Comment concevoir les temporalités de l'autoformation et des processus de transformation? (4) Comment envisager la formation dans une perspective rythmologique?

Video: Temporalities, rhythms and self-development

Université François-Rabelais, Tours, France (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

Université François-Rabelais, Tours, France (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

On December 11, 2017, I was invited by my colleagues Hervé Breton, Sebastien Pesce and Noël Denoyel from the Département des sciences de l'éducation et de la formation of the University of Tours, to present some of my reflections on the rhythms of adult education in the framework of the Transversal Seminar they organize with their Master 2 students (SIFA and IFAC) (training design, adult education and coaching).

During this presentation, I take up some of the theses that I had the opportunity to present at Columbia University last summer (Second Annual Jack Mezirow Lecture). I propose to explore the complexity of the relationship between time, adult education and self-development (autoformation) based on four axes of questioning: (1) How to define time in education? (2) How can we consider the relationship between time and the educational praxis? (3) How to conceive the temporalities of self-development and transformational processes? (4) How can adult education be conceived from a rhythmological perspective?

Vidéo: Revisiter les rythmes de l'éducation et de la formation dans une perspective critique

Université de Fribourg, Bâtiment Miséricorde (Photo: Keystone)

Université de Fribourg, Bâtiment Miséricorde (Photo: Keystone)

Le 26 juin 2017, j'ai eu le privilège de donner la conférence introductive du Congrès de la Société Suisse pour la Recherche en Education (SSRE). Cette année, le thème du congrès était "Les temps de l'éducation et de la formation"; l'occasion pour moi d'exposer certaines des thèses centrales développées dans mon livre, afin d'engager le dialogue avec les participants de ce colloque. Ci-dessous les liens vers les enregistrements vidéo de mon intervention.

La première partie interroge la spécificité d'une réflexion sur le temps en sciences de l'éducation.

La deuxième partie explore les contraintes temporelles qui déterminent la manière dont l'éducation est instituée, organisée et vécue.

La troisième partie interroge le sens d'une éducation émancipatrice dans un contexte d'aliénation temporelle.

Vidéo: Complexité temporelle dans la vie adulte et apprentissages transformateurs (Second Annual Jack Mezirow Lecture at Teachers College)

University of Columbia, Low Memorial Library (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

University of Columbia, Low Memorial Library (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

Le 4 juin 2017, j’étais invité par l’AEGIS for Life Alumni organization (plus d’informations sur le programme doctoral AEGIS ici) pour donner une conférence dans le cadre de la Second Annual Jack Mezirow Lecture, organisée à l’Université de Columbia. Ce fut pour moi une occasion privilégiée de présenter certaines de mes recherches actuelles sur le temps, les rythmes et la formation des adultes, aux étudiants et au corps professoral de Teachers College.

Ci-dessous, les liens vers les enregistrements vidéo de ma conférence et de la séance de questions et réponses qui a suivi.

Des vitesses toujours plus rapides, le sentiment d’une accélération continue et un sentiment d'urgence permanent représentent certains des aspects qui prévalent dans les sociétés occidentales contemporaines. Le sentiment que la vie est fragmentée autour d'activités qui restent déconnectées les unes des autres, ou qui affichent des rythmes qui semblent incompatibles, y ajoute une sensation de tension et de confusion. Plus que jamais, le temps pour la réflexion critique et les apprentissage significatifs semble manquer dans nos vies et dans notre éducation.

Au cours de cette conférence, j'ai proposé au public une réflexion sur la complexité des temporalités impliquées dans la formation des adultes. Au-delà de la dichotomie entre éducation lente et apprentissage accéléré, j'ai suggéré que nous observions et remettions en question les rythmes contradictoires qui animent ce que nous faisons, nos manières de penser et d’être. En discutant de la publication de mon livre, Time and the Rhythms of Emancipatory Education, j'ai également proposé un nouvel ensemble de compétences susceptibles de permettre aux formateurs et aux professionnels de l’éducation de discuter de manière critique des temporalités multiples qui animent leurs activités, cela afin de permettre d’entrevoir de nouvelles opportunités d'apprentissage transformateur.

Video: Rethinking the rhythms of education and training in a critical perspective

Université de Fribourg, Bâtiment Miséricorde (Photo: Keystone)

Université de Fribourg, Bâtiment Miséricorde (Photo: Keystone)

On June 26, 2017, I had the privilege to give the introductory lecture at the Congress of the Swiss Society for Educational Research (SSRE). The theme of this year's congress was "The times of education and training"; an opportunity for me to introduce some of the central theses developed in my book, in order to engage in a dialogue with the participants of this colloquium. Below are the links to the video recordings of my intervention.

The first part questions the specificity of a reflection on time in education sciences.

The second part explores the temporal constraints that determine how education is instituted, organized and experienced.

The third part questions the meaning of emancipatory education in a context characterized by temporal alienation.

Video: Temporal complexity in adult life and transformative learning (Second Annual Jack Mezirow Lecture at Teachers College)

University of Columbia, Low Memorial Library (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

University of Columbia, Low Memorial Library (Photo: M. Alhadeff-Jones, 2017)

On June 4th 2017, I was invited by the AEGIS for Life Alumni organization (more about the AEGIS doctoral program here) to be the featured speaker at the Second Annual Jack Mezirow Lecture, held at Teachers College, Columbia University. This was a very privileged opportunity for me to discuss some of my current research around time, rhythms and adult learning with students and faculty members at Teachers College.

Below, the links to the video recordings of my lecture and the Q&A session that followed.

Increased speed, ongoing acceleration, and a sense of permanent urgency are common features that characterize the ways people relate to their personal and professional lives in Western countries. The feeling that one’s life is fragmented around activities that remain disconnected from each other, or display rhythms that seem incompatible, adds to a feeling of stress and confusion. More than ever, time for critical reflection and for deep learning seems to be lacking in our lives and in our education, too.

During this lecture I engaged the audience in a reflection around the complexity of the temporalities involved in adult learning. Beyond the dichotomy of slow education versus accelerated learning, I suggested that we observe and question the conflicting rhythms that pace what we do, how we think and who we are. Discussing the publication of my new book, Time and the Rhythms of Emancipatory Education, I introduced and discussed a new set of skills for educators to engage critically with the multiple temporalities of their life, and trigger new opportunities for transformative learning.

L'expérience de la régression comme marqueur temporel

Jean Piaget (1896-1980) (source: https://it.wikipedia.org/wiki/File:Jean-piaget.jpg)

Jean Piaget (1896-1980) (source: https://it.wikipedia.org/wiki/File:Jean-piaget.jpg)

J'ai deux jeunes enfants. En tant que psychologue, je ne peux pas m'empêcher de les voir grandir et de comparer ce que j'observe chaque jour avec ce que j'ai appris à l'université il y a 20 ans... Parmi les notions dont je me souviens, les idées de Piaget sur la "régression" me sont récemment revenues à l'esprit.

Retour à Piaget

Pour Piaget, la régression peut se produire chaque fois que l'on arrive à un nouveau stade de développement cognitif. Lorsqu'une nouvelle forme de structure mentale émerge, elle provoque un déséquilibre dans la façon dont l'enfant traite de nouvelles informations (p.ex., la découverte d'un nouvel objet ou d'un nouveau comportement) - ce que Piaget appelle l'assimilation - et sa capacité à modifier ses modes de pensée existants - ce que Piaget appelle l'accommodation. Un tel déséquilibre peut temporairement conduire à une régression, jusqu'à ce qu'une nouvelle façon de penser ou de se comporter émerge. Dans cet article, je voudrais cependant dépasser l'aspect cognitif de la régression, bien décrit par Piaget, et questionner l'expérience de la régression au-delà des années formatrices de l'enfance.

Tout le monde fait l'expérience de la régression de manière régulière

Un tel phénomène est fréquent tout au long de la vie. Vous pouvez être habile à utiliser un outil ou une technique spécifique ; chaque fois qu’il vous faut adapter ce que vous savez à un nouveau contexte, qui implique par exemple de nouvelles façons de penser, vous pouvez devenir temporairement maladroit (p.ex., en jetant votre marteau lorsque vous vous sentez frustré par la construction d'une étagère IKEA). Plus fondamentalement, cela peut aussi se produire chaque fois que l'on est confronté à un nouvel environnement.

Ainsi, les premières années qui ont suivi mon déménagement aux États-Unis, alors même que je maîtrisais la langue anglaise, ma capacité à m'exprimer dans cette langue était beaucoup moins sophistiquée que ma capacité à parler le français. Il m'a fallu des années pour me sentir en confiance chaque fois que je parlais anglais dans un cadre professionnel. Probablement parce que j'étais particulièrement conscient de ce phénomène et parce que l’utilisation du langage est un aspect essentiel de mon travail (p.ex., dans l’écriture ou l’enseignement), cette période de transition m'a fait éprouver un sentiment de régression à l’égard de mon sentiment d'autonomie ; il m’est ainsi arrivé de me sentir dépendant à l’égard de mes proches et de mes collègues anglophones pour m'assurer que je m'exprimais correctement (p.ex., en leur demandant de relire ce que j'écrivais pour m’assurer d’un emploi correct de la langue). Des années plus tard, je perçois cette période comme un tremplin qui m'a permis de développer une compétence linguistique spécifique et, même si je ne la maîtrise pas aussi bien que ma langue maternelle, je ne ressens plus le même sentiment de dépendance ou de régression, chaque fois que j'évolue dans un environnement anglophone.

La régression est un phénomène rythmique

Lorsque j'observe mes enfants apprendre et régresser tout au long de la séquence d'activités qui est constitutive de leur vie quotidienne, je perçois la régression comme étant fondamentalement une expérience rythmique. Je peux voir mes deux enfants régresser chaque fois qu'ils se sentent jaloux l'un de l'autre ; il y a un pattern de comportement qui se répète sans cesse. On fait régulièrement l'expérience de la régression pendant l’enfance. Ce phénomène se retrouve également à l'âge adulte (intellectuellement, émotionnellement et socialement), chaque fois que nous constatons un écart entre une nouvelle situation (p.ex., de nouvelles connaissances, une nouvelle relation) et notre capacité cognitive, émotionnelle et sociale à y faire face. Cela signifie que la régression est une forme d'expérience qui tend à se répéter dans le temps et tout au long de l'existence ; c'est un phénomène "périodique". Elle est reconnaissable, car elle se caractérise par une façon de penser, de ressentir ou d'entrer en relation avec les autres, qui tend à être moins appropriée que le niveau d'adaptation que nous affichons habituellement à un moment précis de notre vie ; la régression se traduit donc par un schéma-type de comportement. Elle s'inscrit également dans un moment précis de l'existence. Elle appartient au mouvement historique de la vie d'une personne, un mouvement qui s'exprime par des actions qui ne sont jamais totalement similaires les unes aux autres et qui font d’un moment de régression, une expérience toujours singulière. En suivant les critères rythmiques de Sauvanet (2000) (motif, périodicité, mouvement), on peut donc concevoir l'expérience de la régression comme un phénomène rythmique.

La régression révèle la manière dont on fait l’expérience de son propre développement

L'expérience de la régression révèle des éléments de compréhension qui permettent d’éclairer l’expérience personnelle (sur le plan mental, émotionnel et social). Elle exprime autant des éléments liés au présent, qu’elle révèle des liens avec le passé ("Je ne comprends pas, j'étais capable de faire face à de telles situations dans le passé") et un futur possible ("Si je surmonte ce défi, je me sentirai peut-être plus habile"). L'expérience de la régression apparaît donc comme un marqueur temporel. C'est un marqueur parce qu'elle attire l'attention sur notre propre façon d'être, telle qu’elle s’exprime à travers un pattern de comportement inhabituel. De plus, nous avons tous des façons différentes de faire l'expérience de la régression. Par exemple, elle peut être reconnue, niée, comprise ou redoutée. Ainsi, interroger son expérience de la régression constitue un moyen d'apprendre quelque chose de pertinent sur la manière dont on se situe dans sa propre histoire, en regard de ce que nous étions ou de ce que nous pourrions être à l'avenir, et sur la façon dont nous nous situons par rapport à ces changements. Dans la mesure où l'éducation concerne l'apprentissage et le développement tout au long de la vie (parmi d’autres aspects), interroger l'expérience de régression apparaît comme un moyen stratégique de prendre position à l’égard de notre propre rapport au savoir et de notre propre développement. Dans la mesure où les phénomènes de régression continuent de se produire tout au long de la vie d'une personne, ils révèlent également quelque chose sur la façon dont on évolue au fil du temps. La régression représente ainsi un marqueur temporel important.

Et vous ?

Etes-vous conscients des moments de votre vie où vous vous sentez régresser ? Remarquez-vous des schémas spécifiques dans la façon dont une telle expérience se répète ? Percevez-vous une évolution dans la façon dont vous pouvez faire face à une telle expérience ? N'hésitez pas à faire part de vos commentaires ci-dessous !


Citer cet article: Alhadeff-Jones, M. (2017, mai 23). L'expérience de la régression comme marqueur temporel. Rhythmic Intelligence. http://www.rhythmicintelligence.org/blog/2017/5/23/the-experience-of-regression-as-a-temporal-marker-4ttw2

The experience of regression as a temporal marker

Jean Piaget (1896-1980) (source: https://it.wikipedia.org/wiki/File:Jean-piaget.jpg)

Jean Piaget (1896-1980) (source: https://it.wikipedia.org/wiki/File:Jean-piaget.jpg)

I have two young children. As a psychologist, I can't prevent myself to see them growing and compare what I observe every day with what I have learned at the university 20 years ago... Among the notions that I remember, Piaget's ideas around "regression" recently came back to my mind.

Back to Piaget

For Piaget, regression may occur each time one gets to a new stage of cognitive development. As a new form of mental structure is emerging, it provokes a disequilibrium in the way the child processes new information (e.g., the discovery of a new object or a new behavior) – what Piaget calls assimilation – and her/his capacity to modify her/his existing ways of thinking – what Piaget calls accommodation. Such a disequilibrium may temporarily lead to regression, until a new way of thinking or behaving emerges. In this post, I would like however to go beyond the cognitive aspect of regression, well described by Piaget, and question the experience of regression beyond the formative years of childhood.

Everybody experiences regression on a regular base

Such a phenomenon is common throughout one's life. You may be skillful at using a specific tool or technique; whenever you have to adapt what you already know to a new setting, that involves for instance new ways of thinking, you may become temporarily clumsy (e.g., throwing out your hammer when you feel frustrated with the construction of an IKEA bookshelf). More deeply, it may also occur whenever one is confronted to a new environment.

For instance, the first years when I moved to the United States, even if knew how to speak English, my capacity to express myself in this language was far less sophisticated than my ability to speak French. It took me years to feel self-confident whenever I was speaking English in a professional setting. Probably because I was very self-aware and because language remains critical in my work (writing or teaching), this transitional period led me to experience a feeling of regression, considering my feeling of autonomy; I felt dependent on relatives and colleagues to make sure that I was expressing myself appropriately at work (e.g., asking them to regularly proofread what I was writing). Years later, I perceive this period as a springboard that allowed me to develop a specific linguistic skill and, even if I don't master it as well as my mother tongue, I do not experience the same feeling of dependence or regression anymore, whenever I evolve in an English-speaking environment.

Regression is a rhythmic phenomenon

When I observe my children learning and regressing throughout the sequence of activities that constitute their everyday life, I perceive regression as being fundamentally a rhythmic experience. I can see both of my children regressing whenever they feel jealous of each other; there is a pattern of behavior that occurs again and again. We experience regression on a regular base during our childhood. We also experience it as adults (intellectually, emotionally and socially), whenever we experience a gap between a new situation (e.g., new knowledge, new relationship) and our cognitive, emotional and social ability to deal with it. That means that regression is a form of experience that tends to repeat itself through time and throughout one's existence; this is a "periodic" phenomenon. It is recognizable, because it is characterized by a way of thinking, feeling or relating to others, that tends to be less appropriate that the level of adaptation we usually display at a specific time of our life; regression displays therefore some form of pattern. It is also inscribed in a specific time of one's existence. It belongs to the historical movement of one's life; a movement that is expressed by actions that are never fully self-similar. Following Sauvanet (2000) rhythmic criteria (pattern, periodicity, movement), we can therefore conceive the experience of regression as a rhythmic phenomenon.

Regression may reveal the way one relates to one's own development

The experience of regression tells something about where a person stands (mentally, emotionally, socially). It expresses something about the present situation, as much as it reveals connections with the past ("I don't understand, I used to be capable of dealing with such situations in the past") and a possible future ("If I overcome this challenge, I may feel more skillful"). The experience of regression appears therefore as a temporal marker. It is a marker because it draws attention to our own way of being through an unusual pattern of behavior. Also, we all have different ways of experiencing regression. For instance, it can be acknowledged, denied, understood or feared. So, questioning one's experience of regression is a way to learn something relevant about where we are in time, that is, where we are in relation to where we used to be, or where we may be in the future, and how we relate to such changes. If education is about learning and development (among others aspects), then questioning the experience of regression appears as a strategic way to position one's learning in regard to one's development. And because regression keeps occurring in one's life, it also reveals something about how one evolves through time. It constitutes a significant temporal marker.

What about you?

Are you aware of the times in your life when you feel regressing? Do you notice specific patterns in the way such an experience repeats itself? Do you perceive an evolution in the way you may deal with such an experience? Feel free to share your comments below!


Cite this article: Alhadeff-Jones, M. (2017, May 23). The experience of regression as a temporal marker. Rhythmic Intelligence. http://www.rhythmicintelligence.org/blog/2017/5/23/the-experience-of-regression-as-a-temporal-marker

Vidéo: Présentation d'ouvrage à Teachers College, Columbia University (21 mars 2017)

Russell Hall, Teachers College Library (New York)

Russell Hall, Teachers College Library (New York)

La vidéo ci-dessous a été enregistrée lors de la présentation de mon livre "Time and the Rhythms of Emancipatory Education" organisée au Teachers College, Columbia University, le 21 mars 2017.

La vidéo est disponible sur la plateforme Vialogues qui permet de poster des questions et des commentaires. N’hésitez pas à poster vos questions et commentaires sur la plateforme originale (https://vialogues.com/vialogues/play/36021/) ou directement dans cet article.


Video: Book Talk at Teachers College, Columbia University (March 21st, 2017)

Russell Hall, Teachers College Library (New York)

Russell Hall, Teachers College Library (New York)

This is the video recording of the presentation of my book "Time and the Rhythms of Emancipatory Education" organized at Teachers College, Columbia University, on March 21st, 2017.

The video is posted on the Vialogues platform, which allows viewers to post comments and questions. Feel free to post your questions and comments on the original platform (https://vialogues.com/vialogues/play/36021/) or directly on this blog.